On n’a pas (vraiment) de catalogue de production, ni de format artistique de préférence, ni de réseau de diffusion privilégié. C’est ce qui nous rend difficilement identifiable, et hyper-adaptable. Ce qu’on fait, c’est s’adapter au cadre, pour s’en saisir et en faire un élément de création. 

Notre compétence, c’est comprendre les “règles”, le contexte, les contraintes (format, réseau, durée, public cible, budget, objectifs, etc.) pour en faire des supports de création, un contexte de jeu, un espace de rendez-vous, un point de rencontre… (d’où l’intérêt de travailler en réseau d’artistes pluridisciplinaires).

Travailler avec les mots, impose de rester dans l’échange, la surprise.

En gros, on fait des “ trucs ” avec la langue, depuis 10 ans environ. On présente pas tout, parce que tout n’est pas prêt à être montré, mais on ne s’arrête jamais vraiment de chercher / jouer avec les mots (avec des linguistes, des didacticiens, des collégiens, etc.).

Ce qu’on préfère c’est co-construire : dans la co-construction, il y a plus d’accidents, plus d’émulations, de rencontres, de remises en question, de partages de point de vue. C’est plus drôle.

Quand on rencontre un partenaire, une structure, une personne… d’abord on écoute une réalité qui n’est pas la notre, un lexique qui n’est  pas le notre (souvent!)… sans glottophobie, sans a priori (autant que faire se peut)… et, on voit si “naturellement” un espace commun de valeur et d’objectif se dessine.

Si on a un “ truc “ en réserve qui peut convenir tel quel, pour être diffusé ou répondre à une envie, un besoin ou une demande/commande, tant mieux. La plupart du temps, ça ne se passe pas ainsi. 

C’est souvent lors de rencontre, que les “ trucs ” qu’on fait de notre côté, se modifient dans l’échange, et trouvent leur place,  leur sens et leur usage.

Ensuite on rassemble l'équipe avec les compétences et les savoir-faires nécessaires et bingo c'est parti !